imaginez-le-coronavirus-raconte-par-des-auteurs-beninois-youthforchallenge.jpg 27 avril 2020

Imaginez le coronavirus raconté par des auteurs béninois.

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Colince Yan : les rues de Cotonou ne sont plus que des mirages, un tireur de tord-boyaux rêve de se faire confiner avec une béninoise en pagne. Les maisons closes et les princesses du diable n’ont jamais aussi bien porté leurs noms.

Habib Dakpogan : raconte l’ennui d’une jeune femme mis en quarantaine avec son mari et son amant dans la chambre 6 d’un Hôtel appelé  Etha Contest. Des quiproquos en perspective.

Adélaide Fassinou : dans son journal, la pétillante Esclamonde raconte son ennui, attendant la fin du confinement qui n’arrivera jamais.

Rodrigue Atchaoué : une danseuse Sakpata se sacrifie pour en finir avec la propagation du virus dans le monde. Elle découvreaprès sa mort que le coronavirus était une création des extraterrestres pour finir avec l’espèce humaine.  

Ousmane ALLEDJI : une femme atteinte du corona accouche par césarienne. Personne ne veut de l’enfant, mais qui osera le lui en dire en premier. Un peuple calme est inquiétant !   

Carmen Todounou : raconte avec précision en presqu’une vie, le quotidien de FIfonsi une auxiliaire de pharmacie qui ramasse les gangs et cache-nez dans les poubelles pour les revendre à ses clients.

Jean Paul Thooh-Thooh : son héros confiné dans une maison close, à des tremblements de corps, des hallucinations et en devient fou.

Barnabé Akayi Daté: la première dame est mise en quarantaine chez elle. Elle hésite la personne à contaminer en premier entre son amant, ses enfants homosexuels. Son chauffeur, son médecin, son mari et les ministres du gouvernement.

Martial Kogon : un jeune entrepreneur lance une application de paris en ligne à propos de la fin du virus qu’il a appelé Temps Additionnel.

Jérôme Tossavi : un homme confiné entend les crapauds coassés dans un wagon rempli de gel hydro alcoolique. À la fin, c’est lui le crapaud et il avait des crevaisons dans la bouche. Que s’est-il passé ?

Olympe Bhêly-Quenum : Ahouna ne croit pas à la guérison du coronavirus, pour lui, l’humanité est dans un nouveau piège sans fin et seuls les initiés peuvent le comprendre.   

Florent Couao-Zotti : A Natingou city, Djendjer un ancien boxer organise des concours de boxe entre les morts et les vivants. Le vainqueur devra rejoindre l’armée de Kalamity Djane pour une vengeance Post-mortem contre le Coronavirus 

Djamile Mama-Gao : cherche dans un corps-raccord et pendant une saison en Afrique, l’orgasme et la meilleure manière de se confiner.

Gaston Zossou : se toucher est désormais interdit sur la planète terre, tout le monde se tient à une distance raisonnable. Que faisons-nous de la chaleur humaine ? Ou bien ces gens-là sont des bêtes sauvages ?

Pelphide Tokpo : son héros est chargé d’écrire le nom de tous ceux qui toussent dans son entourage sur un cahier qu’il doit retourner aux enquêteurs chargés de la mise en quarantaine des personnes concernées. Il disparaît mystérieusement avec son cahier avant d’avoir eu le temps de rendre son fameux cahier.

Paterne Tchaou : dans les décombres du marché de nuit où se tricote des masques, un homme hermaphrodite crée un antifada contre le coronavirus.

Sophie Adonon : Le commissaire Lionel Aza  est obligé de sortir de son confinement pour partir à la chasse d’un serial contamineur complètement barge!

Mylène Flicka : le coronavirus est né de l’improbable relation entre un pangolin et un ordinateur. A chaque message de haine sur les réseaux sociaux, un être humain tiré au hasard est contaminé. A chaque geste de solidarité, un être humain tiré au hasard est guéri. A vous les paris.

Ester Doko : Une poétesse confinée chez elle reçoit des photos de célébrités mortes de coronavirus, elle doit écrire des poèmes en leur honneur.

Claude Balogoun : un jeune retraité recueille un bébé pangolin dont les parents ont étés chassés par la suspicion des hommes dans la forêt de Kpassè. Confiné dans son sauna, il tente d’élever l’animal et de lui apprendre à gérer le thermostat.

Sèdjro Giovanni Houansou: La rue bleue est un jeu dont la première règle est : on se protège et on protège les autres… La deuxième règle est : on ne sort pas de chez soi. … Les gagnants reçoivent des tickets d’immunité. Les perdants sont rapidement tués par le COVID19

Journal d’un auto-confiné

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